situation économique difficile à Chypre
La situation économique chypriote est en difficulté afin d’accorder prêt de 10 milliards d’euros les bailleurs de fonds demandent des garanties et des efforts. Ainsi le 16 mars un plan de sauvetage a été proposé aux instances chypriotes, celui-ci a été refusé par le parlement et surtout par le peuple qui n’a pas hésité à manifester son mécontentement .Le plan prévoyait l’application d’une taxe de 6% à 10 % sur chaque compte dès le 1er euro. Afin d’éviter d’aggraver la situation du pays les dirigeants chypriotes ont décidé d’encadrer les mouvements de capitaux jusqu’à nouvel ordre tout en promettant concernant que « ce serait une affaire de semaine », en effet la panique était telle que à l’annonce du plan de sauvetage que de nombreux chypriotes se sont précipités aux distributeurs automatiques pour retirer leurs économies.
Cette limitation provisoire de retrait (100 euros par jour pour les clients des Bank of Cyprus et Laiki Bank), a provoqué ces derniers jours une baisse de l’activité économique de nombreux commerçants ont constaté une baisse de leurs chiffres d’affaires, les citoyens focalisent leurs dépenses sur les biens de première nécessité.
Ces contestions n’ont pas été vaines puisque que dans la nuit de dimanche à lundi un plan alternatif a été décidé, celui-ci propose de taxer seulement les comptes se dotant d’un dépôt supérieur à 100 000 euros, la ponction représentera jusqu’à 40 % de la somme total, la 2ème mesure prévue dans ce plan est la liquidation de la banque laiki. Ces mesures n’ont pas suffi à calmer la population puisque ce lundi quelques 3000 personnes ont manifesté afin d’exprimer leurs colères devant le parlement.
Malgré l’amélioration de la situation les marchés ont fortement baissé ce lundi notamment peut-être à cause des déclarations de Jeroen Dijsselbloem invoquant la possibilité de recourir éventuellement à des solutions similaires pour d’autres pays européens. La journée de mardi fut plus calme sur la devise euro dollar la volatilité n’était pas au rendez-vous les marchés ont évolué dans une sorte de range témoignant de la forte indécision des intervenants face aux difficultés que traverse actuellement l’Europe.